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Article: Les PFAS : ces « polluants éternels » qui s’invitent jusque dans nos vêtements

Les PFAS : ces « polluants éternels » qui s’invitent jusque dans nos vêtements - Soje

Les PFAS : ces « polluants éternels » qui s’invitent jusque dans nos vêtements

Les PFAS partout autour de nous

On les appelle PFAS (substances per- et poly-fluoroalkylées). Derrière ce nom compliqué se cache une famille de milliers de produits chimiques créés par l’homme. Leur particularité ? Ils ne se dégradent pratiquement pas. C’est pour cela qu’on les surnomme les « polluants éternels ».

Depuis les années 1950, on les utilise pour rendre les objets imperméables, anti-taches ou résistants à la chaleur. Résultat : on en retrouve absolument partout. Dans l’air que l’on respire, l’eau que l’on boit, la nourriture que l’on mange… et même dans notre sang.

Pourquoi les retrouve-t-on dans les textiles ?

Dans le domaine du textile, les PFAS sont utilisés pour fabriquer des vêtements :

  • qui repoussent l’eau (imperméables, coupe-vent),

  • qui résistent aux taches (canapés, nappes, tapis),

  • qui évacuent l’humidité (certains vêtements de sport ou sous-vêtements techniques).

Ces traitements donnent des tissus performants, mais ils posent un problème : les PFAS s’échappent au fil du temps, lors du lavage ou simplement à l’usure, et se retrouvent dans l’environnement.

Et qu’en est-il des PFAS dans les sous-vêtements menstruels et produits hygiéniques jetables ?

Plusieurs enquêtes récentes ont montré que certains produits menstruels, y compris des culottes réutilisables ou des serviettes jetables, contiennent des PFAS. Ils sont parfois ajoutés volontairement pour créer une barrière imperméable, ou présents par contamination dans certains textiles techniques.

En particulier pour les sous-vêtements, portés au quotidien sur une zone intime et sensible, le contact direct et prolongé avec la peau impose d’éviter absolument toute substance toxique. C’est pourquoi il est essentiel de vérifier les certifications des matières utilisées, surtout lorsqu’il s’agit de produits absorbants et techniques.

Le choix de Soje : transparence et sécurité

Chez Soje, nous avons fait un choix clair : bannir ces « polluants éternels » de nos produits.

  • La couche imperméable en PUL (polyuréthane laminé) de nos culottes menstruelles est certifiée sans PFAS.

  • Les autres couches du gousset absorbant sont composées de fibres naturelles certifiées OEKO-TEX, comme le coton biologique, la viscose de bambou et bientôt le chanvre, qui fera son entrée dans notre nouvelle collection de culottes anti-fuite à l’automne 2025.

D’autres marques québécoises, comme Mme Lovary ou Marie fil, adoptent également cette transparence. Ces efforts collectifs garantissent des protections efficaces et durables, sans compromis sur la santé des femmes ni sur l’environnement.

Culottes menstruelles locales ou importées : où est le vrai risque ?

On entend parfois que fabriquer des culottes menstruelles au Québec protège automatiquement des PFAS. C’est faux. La majorité des textiles utilisés au Canada sont importés, et ces substances peuvent déjà être présentes dans les tissus avant leur confection.

Ce qui fait vraiment la différence, ce n’est pas l’endroit où la culotte est cousue, mais le contrôle des matières premières : exiger des certifications, collaborer avec des usines éthiques et écoresponsables, et s’assurer que les fournisseurs respectent les normes. C’est exactement l’approche de Soje, qui combine PUL certifié sans PFAS et fibres naturelles certifiées, pour offrir des produits sécuritaires et transparents.

Quels sont les risques des PFAS pour la santé ?

Les scientifiques observent depuis plusieurs années les effets des PFAS sur notre organisme. Certains composés de cette famille sont liés à :

  • des cancers,

  • des troubles hormonaux,

  • des problèmes immunitaires,

  • et même des difficultés de reproduction.

Le plus inquiétant ? Ils s’accumulent dans le corps au fil des expositions, sans disparaître facilement.

Comment réduire son exposition aux PFAS ?

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions pour limiter le problème :

  • Privilégier des textiles naturels (coton bio, lin, chanvre) ou certifiés sans PFAS.

  • Chercher des labels clairs qui garantissent l’absence de traitements chimiques nocifs.

  • Éviter les vêtements “trop techniques” quand ce n’est pas nécessaire, surtout pour les pièces en contact direct avec la peau — à moins qu’elles disposent de certifications fiables.

SOURCES :

 

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